On parvient alors à Mâcon, joli cité fluviale voisine de la Bresse – elle fut ville frontière jusqu’en 1601 – qui ne manque pas d’atouts et où le promeneur peut admirer le célèbre pont – jadis fortifié – de Saint-Laurent dont les parties les plus anciennes remontent au XIe siècle (reconstruit à plusieurs reprises, il fut adapté pour la dernière fois en 1843, pour la navigation à vapeur), le Vieux Saint-Vincent (qui est tout ce qu’il reste de l’ancienne cathédrale romane placée sous le vocable du saint patron des vignerons, démolie à partir de 1799), le bel hôtel de ville installé à la Révolution dans l’hôtel particulier du dernier comte de Montrevel et, place aux Herbes, la pittoresque Maison de Bois ornée au premier étage de personnages grotesques et d’animaux fantastiques (vers 1500). Appréciée pour ses quais où il fait bon flâner – et où se dresse une statue de l’écrivain-poète érigée en 1878 grâce à une souscription nationale –, la capitale du Mâconnais, devenue préfecture du département à la Révolution, l’est aussi pour ses célèbres vins, mis en compétition – avec beaucoup d’autres – chaque année, au printemps, lors de la foire nationale des vins au cours de laquelle est organisée une compétition particulièrement attendue des vignerons : le fameux concours des Grands Vins de France.
Page mise à jour pour la dernière fois le : 07.05.2021